Malus écologique : les modèles impactés par le nouveau barème

Fixé à 118 g de CO2/km à partir du 1er janvier 2024, le futur seuil de déclenchement du malus écologique aura des répercussions sur le prix d’achat de nombreux modèles sur le marché automobile en France. Ce durcissement de la fiscalité qui vise à taxer les véhicules les plus polluants s’accompagnera également d’un malus au poids, abaissé quant à lui à 1 600 kg.

Un barème destiné à privilégier les véhicules moins polluants

À compter du 1er janvier 2024, les acquéreurs de véhicules neufs dont les émissions de gaz à effet de serre sont les plus importantes vont à nouveau devoir mettre la main au portefeuille.

En diminuant de 5 g de CO2/km par an depuis plusieurs années, le seuil de déclenchement du malus écologique va suivre la même trajectoire en 2024.

Bonus malus Le barème est en effet passé de 128 à 123 g/km entre 2022 et 2023 pour s’établir mécaniquement à 118 g/km l’an prochain.

Le montant du malus écologique débutera désormais à 50 € pour un véhicule émettant 118 g de CO2/km avec un plafond maximal qui passe quant à lui à 60 000 € (à partir de 194 g de CO2/km).

Cette mesure vise notamment à inciter les automobilistes à se tourner vers des modèles davantage respectueux de l’environnement comme les voitures électriques et à hydrogène (ou une combinaison des deux) qui sont exonérées de la taxe malus.

Le malus au poids étendu aux voitures de plus de 1.6 tonne

Fixé à 1 800 kg en 2023, le seuil du malus au poids sera également abaissé à 1 600 kg l’année prochaine avec un barème de 10 € par kilo supplémentaire.

Les véhicules électriques et autres hybrides rechargeables – dont les gros SUV – pouvant parcourir au moins 50 km en mode zéro émission seront néanmoins exemptés de cette taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM).

Au contraire des modèles haut de gamme et des voitures familiales hybrides non rechargeables qui sont jusqu’à présent épargnées comme par exemple le nouveau Renault Espace.