Voiture présidentielle : les modèles plébiscités 

Renault Rafale

Emmanuel Macron a étrenné la nouvelle voiture présidentielle à l’occasion des cérémonies du 14 juillet. En délaissant la DS 7 Crossback au profit du Renault Rafale, le chef de l’État se démarque de ses prédécesseurs et opte pour un modèle français fabriqué hors de l’Hexagone. Découvrez à travers cet article les voitures officielles les plus prisées.

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La Citroën 15/6 H Franay pour René Coty (1954-1959)

Citroën 15 6 H FranaySpécialement conçue pour le dernier président de la 4ème République, la Citroën 15/6 H Franay était une limousine statutaire permettant d’accueillir dignement les chefs d’états étrangers en visite en France. 

Haut de gamme chez Citroën à l’époque, le modèle de 4 portes et 6 glaces doté d’une suspension hydraulique à l’arrière servira de base à Marius Franay qui se verra confier le re-carrossage. 

Véritable patchwork avec un pare-chocs de Ford Comète, une glace arrière de Buick Roadmaster, des jantes de Ford Vendôme, une poignée de porte de Bentley et des feux arrière Chevrolet, la Citroën 15/6 H Franay était tellement lourde qu’elle ne roulait qu’en défilé. 

La faute à des freins limites et à un moteur qui avait tendance à surchauffer, comme ce fut le cas en 1957 lors de la visite de la Reine Elisabeth II durant laquelle la voiture tomba même en panne. 

Charles de Gaulle (1959-1969) inaugure la Simca Présidence

Simca PrésidenceConstruite en seulement deux exemplaires à la demande de l’Élysée et carrossée par les ateliers d’Henri Chapron, la Simca Présidence est une décapotable qui fut utilisée lors de tous les défilés officiels du général de Gaulle durant les années 60.

L’iconique cabriolet disposait notamment d’un intérieur en cuir beige d’origine, d’une vitre de séparation avec le chauffeur à commande électrique et d’une poignée de maintien que le Général utilisait pour se tenir debout lors des parades.

Avec sa carrosserie en partie blindée et son moteur V8 de 84 chevaux, la Simca Chambord présidentielle présentait un design intérieur et extérieur sur mesure pensé pour être le plus adéquat au contact des foules.

Georges Pompidou (1969-1974) dans la continuité avec la SM

SM PrésidentielleAprès le départ de Charles de Gaulle, Georges Pompidou opte pour la DS Citroën – qui a protégé son prédécesseur de l’attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962 – avant de se pencher finalement vers la SM Présidentielle. 

Ce coupé décapotable allongé avec 4 portes doté d’un moteur plus puissant était équipé d’une boîte de vitesses et d’un système de refroidissement spécifiques.  

Immatriculées 2 PR 75 et 3 PR 75, les deux plus célèbres SM qui roulaient à un train de sénateur ont été commandées en 1971 par le président Georges Pompidou qui les utilisait comme voitures officielles de l’Élysée. 

Valery Giscard d’Estaing (1974-1981) marque la rupture

Peugeot 604Premier président à rouler dans une voiture d’une autre marque que Citroën, Valery Giscard d’Estaing marque une rupture importante en choisissant la Peugeot 604. 

Trop à l’étroit dans sa célèbre Citroën CX livrée à l’Élysée en version Prestige, VGE incarne la modernité durant son septennat au volant de celle qui avait la réputation d’être la voiture préférée des chefs d’entreprise. 

Équipée d’une boîte automatique, la Peugeot 604 limousine du président était jugée plus confortable et surtout plus adaptée à sa taille (1.90 mètre). 

François Mitterrand (1981-1995) préfère le losange

Renault SafraneAu cours de ses deux mandats, François Mitterrand a eu plusieurs voitures dont les modèles Renault 30 et Renault 25, mais il choisira la Renault Safrane à châssis rallongé lors de son second septennat. 

Exemplaire unique à moteur V6 et blindé, la Safrane V6 Limousine Baccara symbolisait le must du luxe de l’époque avec un habitacle habillé de cuir épais et de bois. 

L’équipement de la voiture officielle du président comprenait notamment la navigation GPS, des sièges électriques à mémoire ainsi qu’une suspension pilotée. 

Les constructeurs français à l’honneur avec Jacques Chirac (1995-2007)

Citroën C6Digne héritière de la DS à ses yeux, Jacques Chirac retrouve chaussure à son pied lors de son accession au pouvoir avec la Citroën C6. 

Le 5ème président de la République française adoptera le vaisseau amiral de la marque aux chevrons avant de se tourner également vers la Peugeot 607, la Renault Safrane ou encore la Renault Vel Satis. 

L’occasion pour l’homme politique de mettre à l’honneur les constructeurs automobiles de l’Hexagone lors de ses deux mandats. 

Nicolas Sarkozy (2007-2012) lui emboîte le pas 

Peugeot 607Tandis qu’il opte pour la Peugeot 607 Paladine – voiture concept de Peugeot – lors de son investiture à la fonction suprême, Nicolas Sarkozy se tourne au cours de son mandat vers la Citroën C6. 

À l’instar de son prédécesseur, le chef de l’État adopte cette grande berline – haut de gamme à la française – qui privilégie l’espace aux places arrière. 

Le président de la République prendra également place à bord d’une Renault Vel Satis V6 blindée rallongée de 25 cm. 

François Hollande (2012-2017) fait entrer l’hybride à l’Élysée 

Citroën DS5 Hybrid4Conçue en seulement une semaine dans les usines PSA de Sochaux, la Citroën DS5 Hybrid4 a été retenue par François Hollande pour marquer le début de son mandat présidentiel. 

Ce choix lui permettra de trancher avec l’ère Sarkozy et de peaufiner son image en témoignant de l’entrée du pays dans les technologies automobiles vertes. 

La voiture officielle du nouveau président était en effet équipée d’une motorisation hybride (4-cylindres diesel de 2 l) ne rejetant que 99 g de CO2 aux 100 km, de quoi séduire les écologistes. 

Emmanuel Macron (depuis 2017) troque la DS7 Crossback contre le Renault Rafale 

Renault RafaleExit la DS7 Crossback chère à Emmanuel Macron depuis plusieurs années, l’Élysée a dévoilé la nouvelle voiture présidentielle – arborant le drapeau tricolore sur l’aile avant droite – à l’occasion des célébrations du 14 juillet. 

Le chef de l’État délaisse désormais le crossover du groupe Stellantis au profit du SUV coupé Renault Rafale. 

Sous le capot, le modèle du constructeur au losange est notamment équipé d’une motorisation hybride qui intègre un moteur turbo essence trois-cylindres 1.2 associé à deux moteurs électriques (batterie de 2 kWh) pour une puissance cumulée de 200 ch en traction. 

Contrairement aux modèles plébiscités par ses prédécesseurs, le président de la République a opté pour une voiture officielle produite à l’étranger, en l’occurrence dans l’usine espagnole de Palencia. 

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