Véritable alternative au taxi traditionnel, la voiture de transport avec chauffeur (VTC) s’est démocratisée ces dernières années en France. L’émergence des sociétés de mise en relation entre particuliers et chauffeurs professionnels favorise le développement d’une activité qui nécessite la création d’une entreprise. Outre le fait d’ouvrir un compte bancaire pour son activité VTC, opter pour le statut juridique adéquat (entreprise individuelle, EURL, SASU…) et choisir un type de véhicule réputé pour sa fiabilité s’avèrent tous deux essentiels.
VTC : les normes imposées par la règlementation
À l’instar des chauffeurs de taxi, les chauffeurs VTC doivent prendre en compte certains critères avant de procéder à l’achat de leur véhicule.
Selon la règlementation française, ce dernier doit en effet être âgé de moins de 6 ans (hormis pour une voiture de collection), comporter entre 4 et 9 places assises (celle du conducteur incluse) et avoir au moins 4 portes.
Ses dimensions minimales hors tout doivent être équivalentes à 4.5m de long sur 1.7m de large et le véhicule doit également être équipé d’un moteur d’une puissance nette supérieure ou égale à 84 kW (115 ch).
Même si les véhicules hybrides et électriques ne sont pas soumis à ces règles, le contrôle technique annuel est imposé et les chauffeurs VTC ont l’obligation de souscrire une assurance auto spécifique à leur activité afin de couvrir le transport de personnes.
La loi Thévenoud – entrée en vigueur en janvier 2015 puis renforcée en juillet 2018 – règlemente par ailleurs l’accès à la profession avec l’obligation de suivi d’une formation, le passage d’un examen pour devenir chauffeur, l’obtention de la carte professionnelle et l’inscription de la structure juridique au registre des chauffeurs VTC.
Contrairement aux chauffeurs de taxis dont les prix sont fixés par arrêté préfectoral, le tarif appliqué est libre pour les conducteurs de VTC qui sont payés par réservation et par course.
Le forfait est ainsi déterminé en amont du départ ou calculé après la course en fonction du temps et de la distance parcourue.
Les modèles propices à l’activité de VTC
Taillées pour la conduite en milieu urbain, les citadines et les berlines constituent toutes deux le type de carrosserie idéal pour tout chauffeur VTC en quête d’un véhicule.
Dans la mesure où la majorité des utilisateurs d’applications de VTC – comme Uber, Heetch, Free Now, Marcel, Bolt ou Allocab – résident en ville, ces deux types de véhicules correspondent aux critères de sélection des clients.
Alliés à une motorisation hybride ou électrique pour une meilleure rentabilité, les Kia Niro, Nissan Leaf et autre Peugeot e-208 constituent notamment des véhicules fiables et qui disposent d’une autonomie suffisante pour les trajets du quotidien.
Les modèles âgés de moins de trois ans peuvent également être répertoriés dans la catégorie confort selon l’application choisie, à l’image de la Mercedes Classe C, de la Toyota C-HR, de la Volkswagen Passat ou encore de la Peugeot 508 qui demeure la voiture préférée des chauffeurs VTC en France.
Réputé pour son confort, sa fiabilité et sa sécurité au volant, le break de la marque au lion dispose en effet d’un volume de coffre de 487 litres pouvant contenir de nombreux bagages et son rapport qualité-prix convient aux petits à moyens budgets.
Certaines voitures répondent quant à elles à des critères davantage haut de gamme comme la berline BMW Série 5, le SUV DS 7 ainsi que la limousine Mercedes Classe S 350 qui représente l’élite dans le domaine de l’industrie des véhicules de tourisme avec chauffeur.
Autant de modèles qui se distinguent par leur élégance et leur habitabilité, tant pour le conducteur que pour ses passagers.