Comme chaque année en période estivale, partir en vacances nécessite de préparer son véhicule avant de prendre la route. Outre les traditionnelles vérifications d’usage telles que les niveaux de liquide ou l’état des pneus, certains équipements de sécurité s’avèrent obligatoires en voiture. Tour d’horizon des amendes auxquelles s’exposent les automobilistes en cas de défaut d’équipement et d’entretien.
Le gilet de sécurité rétro-réfléchissant
De jour comme de nuit et quelles que soient les conditions de visibilité, un conducteur doit porter son gilet de sécurité avant de sortir du véhicule à la suite d’un arrêt d’urgence (sortie côté passager sur autoroute avant de se mettre le plus vite possible derrière les glissières).
Homologué avec un marquage CE et gardé dans un endroit facile d’accès comme la boîte à gants, cet équipement de sécurité peut désormais arborer toutes les teintes possibles (et non plus uniquement le jaune) mais doit obligatoirement être rétro-réfléchissant.
Les conducteurs qui n’en possèdent pas ou qui n’en portent pas en cas d’accident s’exposent à une contravention forfaitaire de 4ème classe de 135 € (minorée à 90 € en cas de règlement dans les 15 jours et majorée à 375 € en cas de règlement tardif).
Le triangle de signalisation de danger
En cas d’immobilisation sur la chaussée, un conducteur doit installer un triangle de signalisation de danger à proximité du véhicule – à une distance d’environ 30 mètres – s’il estime que ce dernier ne représente pas un danger pour les autres usagers de la route (sauf en cas d’arrêt sur l’autoroute et si le véhicule empiète sur la voie).
Même si l’évaluation des risques est personnelle et que le triangle de signalisation n’est pas installé pour raisons de sécurité, chaque automobiliste a l’obligation d’en posséder un qui est homologué avec un marquage E 27 R apposé sur celui-ci.
Ne pas signaler une voiture immobilisée sur la chaussée lorsqu’elle constitue un danger pour la circulation est sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 750 €, mais il s’agit en général d’une amende forfaitaire de 135 €.
À l’instar du gilet, présenter cet équipement lors d’un contrôle routier peut vous éviter une amende de 38 €.
L’éclairage et les feux du véhicule
En toutes circonstances, une voiture doit être équipée de feux en bon état de marche (feux de route, feux de croisement, feux de position, feux de brouillard, feux stop, signal de détresse, feu de plaque d’immatriculation arrière).
En cas de contrôle, un défaut d’éclairage peut coûter jusqu’à 180 € (amende forfaitaire de 68 € en général) et l’immobilisation du véhicule peut être ordonnée.
Il est donc recommandé d’avoir des ampoules de rechange dans votre voiture afin de remplacer immédiatement une ampoule défaillante.
Des pneus en bon état
Prendre le volant avec des pneus endommagés ou défectueux s’avère dangereux (perte d’adhérence), mais constitue également un risque d’amende en cas de contrôle routier.
Outre le fait que des pneumatiques sous-gonflés peuvent entraîner une déformation et une augmentation de la consommation de carburant, rouler avec des pneus en mauvais état est interdit.
En cas de non-respect, l’amende encourue peut aller jusqu’à 375 € (amende forfaitaire de 135 € en général avec immobilisation du véhicule possible) et il est recommandé de disposer d’une roue de secours ainsi que de l’équipement nécessaire pour l’installer.
La visibilité du conducteur
Le pare-brise ainsi que les vitres latérales (côté conducteur et passager) doivent être suffisamment transparentes et transmettre au moins 70% de la lumière (même pour des vitres teintées).
Afin de répondre à la réglementation en vigueur en matière de sécurité routière, le pare-brise doit également disposer d’au moins un essuie-glace en état de marche et d’un dispositif de lave-glace.
Circuler avec une voiture ne respectant pas ces obligations peut être sanctionné d’une amende de 135 € et d’un retrait de trois points sur le permis de conduire.
Des plaques d’immatriculation homologuées
Hormis les engins de travaux publics, tous les véhicules à moteur doivent comporter des plaques d’immatriculation homologuées correctement fixées et visibles à l’avant comme à l’arrière (sauf un deux-roues ou une remorque qui n’a besoin que d’une plaque à l’arrière).
L’absence de ces équipements obligatoires peut coûter jusqu’à 750 € d’amende.