Fin des voitures thermiques et hybrides en 2035 ?

Voitures électriques

C’est un fait : la voiture électrique est amenée à prendre de plus en plus de place sur le marché automobile. La commission européenne multiplie les décisions en faveur du climat et contre le réchauffement climatique. Parmi les sources de pollution à exterminer, on trouve l’automobile, ou plutôt, les motorisations qui ne sont pas électriques ! Le diesel était déjà la bête noire du gouvernement notamment depuis le dieselgate, mais l’essence ne sera pas laissée de côté concernant les prochaines décisions. Et la nouvelle est tombée ce 14 juillet : au cours des prochains mois, la décision de l’arrêt des ventes de véhicules thermiques en 2035 sera discutée au parlement Européen.

Un objectif zéro émission

Si le parc automobile doit devenir 100% écolo, les motorisations essence et diesel devraient disparaître, et entraîner avec elle l’arrêt des versions hybrides et hybrides rechargeables. En effet, seuls les véhicules 100% électrique n’émettent aucun gaz et seront donc autorisés en production. De quoi bouleverser amplement la production automobile en France… 150 emplois en France seraient menacés “100 000 dans la filière industrielle et 50 000 dans les services, qui disparaîtraient complètement” selon François Roudier, porte-parole de la Plateforme automobile. Une décision qui n’est pas sans rappeler le secteur aérien, qui ne pourra plus bénéficier de kérosène non taxé pour les vols intra-européens dès 2023.

Une France toute électrique en 2035 ?

Pourtant la route semble encore longue avec de voir tous les automobilistes passer au vert. Si les voitures électriques restent encore peu sollicitées par les Français, c’est pour de nombreuses raisons :

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– Le nombre de modèles en tout électrique est encore limité, et avec une offre encore réduite, les Français ne trouvent pas le véhicule qui leur correspond.
– L’autonomie des véhicules électriques reste un gros point faible. Si les modèles les plus haut de gamme atteignent aujourd’hui autour des 600 kilomètres d’autonomie, la voiture électrique reste fragile et un rien peut entraîner une forte consommation : climatisation, vitesse élevée, trajets sur autoroutes (pas/peu de freinages), etc.
– Les bornes de recharge se développent, mais ne sont pas assez suffisantes et pas suffisamment réparties pour entretenir autant de voitures électriques qu’il n’y a pas de voitures au total sur le territoire.

Une opposition générale à la disparition de l’hybride

Le ministère de la transition écologique a indiqué : “il apparaît nécessaire de conserver une approche technologique ouverte qui n’exclut pas les véhicules hybrides rechargeables performants”. L’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles a ajouté “Toutes les options – y compris les moteurs à combustion interne à haut rendement, les véhicules hybrides, les véhicules électriques à batterie et les véhicules à hydrogène – doivent jouer leur rôle dans la transition vers la neutralité climatique”.

Quid des voitures thermiques ?

Si les modèles essence et diesel ne seront plus admis au sein de la production, il restera sur les routes les véhicules thermiques vendus avant 2035. Mais les contraintes risquent d’être nombreuses : déplacements contraints pour limiter la pollution, augmentation du prix de l’essence/du diesel pour pallier à la demande en baisse… Les véhicules thermiques perdront également de la valeur puisqu’ils seront moins cotés sur le marché de l’automobile.

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Le rétrofit : la solution intermédiaire ?

Une des problématiques concernant les véhicules électriques, c’est leur tarif : le véhicule électrique le moins cher du marché actuel, c’est le Dacia Spring, avec des prix débutant à 16 000€. Bémol : ce modèle accessible offre une autonomie de 230 km seulement, à peine de quoi assurer les trajets quotidiens pour le travail. Le rétrofit consiste à remplacer un moteur thermique par un moteur électrique en ajustant toute la mécanique de la voiture pour la rendre 100% électrique. Des professionnels agréés seulement peuvent procéder à cette technique pour vous garantir un véhicule sécurisé et un travail maîtrisé. Il faudrait compter entre 15 000 et 25 000€ pour un rétrofit, mais d’ici à 2035, l’état accordera peut-être des aides financières afin d’inciter les automobilistes à passer au vert.

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