On connait tous l’éthylotest jetable disponibles dans les boites de nuit, ou encore celui de la Police pour les plus malchanceux… Aujourd’hui l’éthylotest anti-démarrage devient obligatoire dans certains véhicules neufs et pour certains conducteurs.
Jusqu’ici, le système d’anti démarrage était obligatoire dans les bus neufs réservés au transport d’enfants. Mais selon le décret d’application paru mercredi au Journal Officiel, les éthylotests anti-démarrage (EAD) pourront être imposés aux auteurs de conduite en état d’ivresse.
En quoi consiste ce système ?
Le EAD pourrait être facilement installé dans tout type de véhicule, d’après certaines sources. Celui-ci aidera à lutter activement contre les récidives de délit d’alcool, et ce afin de diminuer les accidents de la route dût à l’alcool.
Son utilité a été prouvé à l’étranger !
Plusieurs pays expérimentent le système depuis des années et les gouvernements de ces pays semblent satisfaits de ce système. par exemple, au Québec, la récidive a baissé de 80% pour ceux condamnés pour la première fois, et de 74% pour les récidivistes.
Un système qui coûte cher !
Aujourd’hui, la loi impose un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux personnes condamnées.
Si ces personnes ne mettent pas en place le système de EAD, elles risqueront une amende de près de 1.500 euros.
Concernant le coût d’installation du système, Il faut prévoir environ 1 000 € pour l’installation du dispositif et une moyenne de 130 €pour la location.
Des améliorations du EAD ?
Des associations pour la sécurité routière, souhaiterait aller plus loin dans le dispositif. Une proposition s’est détachée : l’utilisateur devrait souffler dans l’éthylotest toutes les 15 à 45 minutes, pour éviter qu’une autre personne que le conducteur ne démarre la voiture.