Malus écologique 2025 : ce qui va changer et comment s’y préparer ?

malus écologique

À l’horizon 2025, le malus écologique va connaître de nouvelles évolutions. Le gouvernement français, dans sa volonté de réduire les émissions de CO2 et d’encourager une transition vers des véhicules plus propres, a dévoilé des mesures plus strictes pour l’année à venir. Encore une mauvaise nouvelle pour le secteur automobile, suscitant à la fois des interrogations et des préoccupations.

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Vers un nouveau durcissement du malus écologique

En 2025, le barème du malus écologique sera encore plus rigoureux, avec une baisse du seuil de déclenchement de la taxe. Actuellement fixé à 123 g/km de CO2, ce poids sera abaissé à 118 g/km. Cela signifie que de plus en plus de véhicules SUV, y compris certains modèles dits « compacts » ou familiaux, seront concernés par ce malus. Cette réduction progressive du seuil n’est pas une nouveauté, mais elle prend désormais une ampleur plus large, touchant davantage de modèles thermiques, même ceux traditionnellement considérés comme peu polluants. 

L’objectif affiché par cette révision est de réduire les émissions globales du parc automobile français. Toutefois, ce durcissement place de nombreux automobilistes dans une situation délicate, car le choix d’un véhicule neuf devient plus coûteux, même pour des modèles réputés abordables. 

Des montants en hausse significative

Le montant du malus écologique, calculé en fonction des émissions de CO2 d’un véhicule, va également augmenter. En 2025, la taxe maximale pourrait atteindre des niveaux jamais vus, avec un plafond fixé à 60 000 euros pour les véhicules les plus polluants, notamment ceux émettant plus de 225 g/km. En 2024, le malus maximal était de 50 000 euros, ce qui représente une augmentation de 20 % en seulement un an. 

Pour les automobilistes envisageant l’achat de véhicules haut de gamme, comme les SUV ou les voitures de sport, cette hausse est un coup dur. Certains modèles pourraient désormais coûter bien plus cher en raison de ce malus, rendant leur acquisition difficilement justifiable économiquement. 

Un impact sur le marché automobile

L’impact de ces mesures se fait déjà sentir sur le marché des véhicules neufs. Selon certaines études et témoignages recueillis, les prix des voitures neuves augmentent en raison du malus écologique, rendant ainsi l’accessibilité à certains modèles de plus en plus limitée. Cette tendance pourrait inciter de nombreux automobilistes à se tourner vers le marché de l’occasion, où les véhicules sont généralement moins impactés par ces taxes, du moins pour les modèles plus anciens. 

Cette situation crée aussi une forme de décalage entre l’objectif écologique visé et la réalité du marché. En effet, pour beaucoup, la transition vers des véhicules électriques ou hybrides reste complexe. Bien que ces derniers soient exonérés de malus, leur prix d’achat, souvent plus élevé que les modèles thermiques, et les infrastructures de recharge insuffisantes dans certaines régions constituent encore des freins majeurs. 

Un retour de l'écologie punitive ?

Ces nouvelles mesures ne manquent pas de raviver le débat sur ce que certains appellent « l’écologie punitive ». En durcissant la loi et en augmentant les taxes, le gouvernement espère inciter les consommateurs à adopter des solutions plus propres. Toutefois, beaucoup voient dans ce dispositif une forme de sanction qui pénalise surtout les ménages aux revenus moyens ou modestes, qui n’ont pas forcément les moyens de s’offrir des véhicules électriques ou hybrides récents. 

Cette stratégie, bien qu’orientée vers une réduction des émissions de gaz à effet de serre, pourrait avoir des effets pervers. Certains automobilistes pourraient être tentés de conserver plus longtemps leur véhicule actuel, souvent plus polluant, plutôt que d’investir dans une voiture neuve et subir un malus élevé. Cela risquerait de retarder le renouvellement du parc automobile, essentiel pour atteindre les objectifs écologiques fixés par la France. 

Voici un barème récapitulatif des évolutions du malus pour l’année 2025 :

 

CO2

(g/km) 

Montants

2024 (€) 

Montants

2025 (€) 

Évolution

2024/2025 

118 

50  170  + 240 % 

119 

75  190  + 153,33 % 

120

100 210

+ 110 %

121 

125  230  + 84 % 
122  150  240 

+ 60 % 

123 

170  260  + 52,94 % 

124 

190  280  + 47,37 % 
125  210  310 

+ 47,62 % 

126 

230  330  + 43,48 % 
127  240  360 

+ 50 % 

128 

260  400  + 53,85 % 
129  280  450 

+ 60,71 % 

130 

310  540  + 74,19 % 
131  330  650 

+ 96,97 % 

132 

360  740  + 105,56 % 
133  400  818 

+ 104,50 % 

134 

450  898  + 99,56 % 
135  540  983 

+ 82,04 % 

136 

650  1 074  + 65,23 % 
137  740  1 172 

+ 58,38 % 

138 

818  1 276  + 55,99 % 
139  898  1 386 

+ 54,34 % 

140 

983  1 504  + 53 % 
141  1 074  1 629 

+ 51,68 % 

142 

1 172  1 761  + 50,26 % 
143  1 276  1 901 

+ 48,98 % 

144 

1 386  2 049  + 47,84 % 
145  1 504  2 205 

+ 46,61 % 

146 

1 629  2 370  + 45,49 % 
147  1 761  2 544 

+ 44,46 % 

148 

1 901  2 726  + 43,40 % 
149  2 049  2 918 

+ 42,41 % 

150 

2 049  3 119 

+ 52,22 % 

151  2 370  3 331 

+ 40,55 % 

152 

2 544  3 552  + 39,62 % 
153  2 726  3 784 

+ 38,81 % 

154 

2 918  4 026  + 37,97 % 
155  3 119  4 279 

+ 37,19 % 

156 

3 331  4 543  + 36,39 % 
157  3 552  4 818 

+ 35,64 % 

158 

3 784  5 105  + 34,91 % 
159  4 026  5 404 

+ 34,23 % 

160 

4 279  5 715  + 33,56 % 
161  4 543  6 126 

+ 34,84 % 

162 

4 818  6 637  + 37,75 % 
163  5 105  7 248 

+ 41,98 % 

164 

5 404  7 959  + 47,28 % 
165  5 715  8 770 

+ 53,46 % 

166 

6 126  9 681  + 58,03 % 
167  6 537  10 692 

+ 63,56 % 

168 

7 248  11 803  + 62,84 % 
169  7 959  13 014 

+ 63,51 % 

170  8 770  14 325 

+ 63,34 % 

171 

9 681  15 736  + 62,55 % 
172  10 692  17 247 

+ 61,31 % 

173 

11 803  18 858  + 59,77 % 
174  13 014  20 569 

+ 58,05 % 

175 

14 325  22 380  + 56,23 % 

176 

15 736  24 291 

+ 54,37 % 

177 

17 247  26 302  + 52,50 % 
178  18 858  28 413 

+ 50,67 % 

179 

20 569  30 624  + 48,88 % 
180  22 380  32 935 

+ 47,16 % 

181 

24 291  35 346  + 45,51 % 
182  26 302  37 857 

+ 43,93 % 

183 

28 413  40 468 

+ 42,43 % 

184  30 624  43 179 

+ 41 % 

185 

32 935  45 990  + 39,64 % 
186  35 346  48 901 

+ 38,35 % 

187 

37 857  51 912  + 37,13 % 

188 

40 468  55 023 

+ 35,97 % 

189  43 179  58 134 

+ 34,63 % 

190  45 990  61 245 

+ 33,17 % 

191 

48 901  64 356  + 31,60 % 

192 

51 912  67 467 

+ 29,96 % 

193  55 023  70 000 

+ 27,22 % 

194 et +  60 000  70 000 

+ 16,67 % 

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