En 2015, le Renault Kadjar voyait le jour. Un an après, Renault commercialise le nouveau Scénic, disponible en 5 et 7 places (nouveau Grand Scénic). Un SUV face à un monospace, Renault tente de se démarquer dans toutes les gammes pour s’imposer sur la marché de l’automobile français. Concernant ces deux modèles, qu’est-ce qui les caractérise ?
Le Renault Kadjar et le nouveau Scenic savent se démarquer esthétiquement, puisqu’ils n’appartiennent pas à la même catégorie. D’un côté, le SUV arbore un visage bien plus marqué, plus agressif. De l’autre, le monospace se veut plus simple, un véhicule familial moderne. Avec ses 4,41 mètres de long, il est cependant plus petit que le Renault Kadjar qui mesure 4.45 mètres de long. Il contient un coffre qui peut atteindre 1554 litres, contre seulement 1478 litres pour son concurrent. Enfin, l’espace sous le toit donne également le point au Scénic avec 1m65 contre 1m61 pour le Kadjar.
Les deux modèles dispose de la même plateforme, du même moteur et de la même boîte. Il y a une maîtrise des vibrations que l’on peut constater à la conduite. Néanmoins, la puissance fait défaut puisqu’il faudra pousser sur le moteur et créer une surconsommation lors d’une accélération en pente par exemple.
Ils sont également tous deux équipés d’un GPS avec commande vocal, de la caméra de recul, d’une carte avec accès et démarrage mains-libres, de radars de stationnement, de feux 100% LED et d’une batterie d’assistance à la conduite.
Le Renault Scénic, qui est disponible à un prix un peu plus élevé que le Renault Kadjar, se démarque notamment grâce à une tablette 8,7 pouces (contre 7 pouces pour le SUV), les jantes 20 pouces et le freinage automatique d’urgence explique également la différence de prix. Il est également possible de bénéficier d’une aide active au maintien de la voie et d’un régulateur de vitesse à maintien de distance. Le kadjar lui est adapté à des amateurs hors-pistes, puisqu’il se compose d’options telles que l’antipatinage avec l’Extended Grip et la boîte robotisée EDC 7 à double embrayage.
Le Scénic restylé, sorti en 2016, marque un point négatif lié aux bruits d’air beaucoup trop présents particulièrement à grande vitesse. Mais il sait se rattraper grâce à une direction douce et directe, une visibilité bien meilleure que pour le conducteur d’un Kadjar et des roues 20 pouces qui assurent un sentiment sécurisant à bord du véhicule. Il dispose de nombreux rangements tels que la console centrale coulissante, malléable selon ses envies, une boîte à gants “tiroir” et des bacs de portes larges et spacieux. Il vient également contre le SUV avec un repliage des sièges arrière qui peut se faire directement depuis l’écran central ainsi que depuis les commandes présentes dans le coffre, comme c’est le cas pour le Kadjar, qui dispose seulement des commandes à bord du coffre.
Le SUV de Renault, sorti en 2015, est équipé au mieux de roues 19 pouces, qui laissent passer plus de secousses lorsqu’on se trouve à bord du véhicule. Il prend un léger avantage grâce à l’espace aux jambes qui améliore un peu le confort, et un siège avant droit repliable pour plus d’espace. L’écran de 7 pouces vient à nouveau le pénaliser face à son adversaire à l’écran 8,7 pouces.
La marque au losange a su distinguer ces deux modèles : un moteur plus silencieux, une habitabilité plus appréciable, une consommation moindre et un poids plus léger pour le Renault Kadjar. Un confort plus poussé, des rangements plus vaste, une conduite plus appréciée et un volume plus grand pour le Renault Scénic. C’est sans doute ce dernier qui fait de l’ombre à son partenaire plus que l’inverse. Il dispose de bien plus d’options ou d’équipements de série comme l’affichage tête haut et la carrosserie bi-ton, tous deux introuvables chez le Kadjar.