L’inégale décote des véhicules d’occasion

Avec plus de 5 millions de transactions réalisées chaque année entre particuliers, le marché de la seconde main est aujourd’hui trois fois supérieur à celui du neuf en France. Tandis qu’une voiture neuve perd environ 20% de sa valeur dès sa première année de mise en circulation, certains modèles connaissent une décote plus importante que d’autres au fil du temps. Une étude menée conjointement par L’Argus et Leboncoin met en exergue les écarts de dépréciation des véhicules les plus prisés du marché français de l’auto en 2018. 

Déterminée lors de la revente, la valeur résiduelle d’un véhicule dépend de nombreux critères tels que le nombre de kilomètres parcourus (potentiel kilométrique), l’ancienneté (entre 8 et 15 ans en moyenne), l’état général, le niveau d’équipement et les éventuelles options. 

Le type de motorisation (essence, diesel, hybride, électrique), la boîte de vitesses (automatique ou manuelle) ainsi que le nombre de portes (3 ou 5) sont également pris en compte. 

Quel que soit le modèle et la marque, une estimation générée à partir de plusieurs méthodes de calcul et une expertise permettent de fixer la valeur de rachat d’une voiture à l’aube de sa seconde vie. 

La décote correspond à la perte de valeur d’une voiture lors de sa revente sur le marché de la seconde main et plus un véhicule est ancien, plus sa décote est importante. 

Alors que plusieurs modèles comme les Dacia Duster et Sandero perdent peu de valeur lorsqu’ils entrent en circulation, certaines voitures connaissent de leur côté une forte décote lors des premières années à l’image de la Citroën C4 Picasso ou de la Renault Zoé. 

Pour le moins inégale, cette dévaluation a été calculée par L’Argus en fonction du prix d’achat d’une trentaine de voitures neuves les plus prisées des Français en 2018 et celui espéré par les vendeurs 5 ans plus tard suivant les offres du site Leboncoin.